Un après-midi au Conseil Régional

14h30 : Rendez-vous avec le président Alain Rousset. Notre conversation a essentiellement tourné autour de la situation des Anciens combattants des Anciennes Colonies françaises. Il est très attaché à ce que le logement et l’accès aux droits des « Chibanis » soient réglés le plus tôt possible. Rendez-vous est pris pour le lendemain en présence du directeur de la politique de la ville en charge de ce dossier afin d’apporter des réponses concrètes et rapides.

15h : Un couple dont la femme est enceinte de 8mois ½ passe la porte de mon bureau. Leur souci d’intégrer au plus vite un logement plus spacieux les ont mené à me solliciter.

Je ne suis ni magicienne, ni présidente d’un organisme HLM, ni maire d’une commune avec un taux de vacance élevé mais j’ai essayé au mieux de répondre à leur demande. Ce couple souhaite accueillir leur enfant dans les meilleures conditions, pour cela ils ont sollicité un T3 auprès d’un organisme HLM. Ils avaient anticipé la venue de l’enfant et ont fait une demande datant de 2005, mais n’ont toujours pas reçu de réponse. Mon rôle ici a consisté à écrire un courrier de soutien pour cette famille en espérant que leur demande sera prise en compte.

15h30 : Un homme d’une quarantaine d’année franchit ma porte avec un objectif, celui de trouver des interlocuteurs pertinents pour l’aider à la création de son entreprise. Demandeur d’emploi et bénéficiaire du RMI, cette personne fait partie du ce public pour lequel la Région Aquitaine a voté une politique visant à les aider à monter leur propre activité. Je lui ai brièvement présenté les mesures votées. Puis, je l’ai orienté vers l’ADIE qui reçoit, accompagne et oriente les porteurs de projets. Enfin, je l’ai informé que si son projet était reçu par l’ADIE, la Région pourrait lui apporter une aide complémentaire pour lancer son activité.

16h : Un homme sans papier marié à une Française se retrouve dépourvu, sa femme ne veut ni divorcer, ni l’aider à se faire régulariser. Elle lui réclame 2000 euros pour entamer l’une de ces démarches. Rendez-vous est pris avec un avocat spécialisé dans le droit des étrangers pour essayer de trouver une solution à cet homme désemparé.

16h30 : rendez-vous avec le directeur de la politique de la ville pour faire le point sur nos différentes politiques, celle du service civil volontaire et enfin nous avons fait le point sur le cahier des charges concernant l’accès aux droits et le logement des anciens combattants.

Chacune de ces personnes reprendra contact avec moi afin de me tenir informé du déroulement de leurs démarches et je reste naturellement disponible.

Le mandat de conseiller régional ne consiste pas seulement à gérer des dossiers. Mon rôle me conduit aussi à recevoir les personnes qui en font la demande pour essayer de contribuer à résoudre leurs problèmes. Disponibilité et proximité sont pour moi deux qualités essentielles pour mener à bien mon mandat.