Mes activités au quotidien

  • Conseillère régionale d'Aquitaine,
  • Députée Suppléante de Noël Mamère et
  • Membre du Parti Socialiste

vendredi 13 avril 2007

Anciens combattants : la fin de 48 ans de discrimination

Nous étions plus de 300 au Conseil Régional ce 12 avril 2007. Après 48 ans de discrimination les anciens combattants des anciennes colonies ont pu rencontrer des juristes pour faire leurs demandes de décristallisation.

Journée mémorable, les anciens combattants vont pouvoir bénéficier des mêmes droits que leurs frères d’armes français.

Journée pleine d’émotion, tous ces hommes qui ont versé leurs sang pour les valeurs de la France vont accéder aux mêmes droits.

Merci à Alain Rousset d’avoir permis à la Région d’accueillir cette journée d’information pour les anciens combattants

Pas de colère, que de la dignité chez ces « chibanis » !

samedi 7 avril 2007

Petite victoire : La dé-cristallisation au-delà des effets d’annonces

Hier je participais au conseil d'administration de l'ACSEC (Agence de Cohésion Sociale et d'Egalité des Chances).

La situation des Foyers des Travailleurs migrants a été abordée. J'en ai profité pour poser la question de la « dé-cristallisation » des pensions de retraites des combattants des anciennes colonies françaises, qui a fait l’objet d’une importante médiatisation à l’automne dernier au travers du film « Indigènes ».
Le Président de la République s'était engagé à ce moment là à régler la « dé-cristallisation » des retraites des anciens combattants des anciennes colonies.
La dé-cristallisation des retraites des combattants des anciennes colonies concerne :

  • les pensions d’invalidité,

  • l’égalité des pensions servies aux conjoints et orphelins des pensionnés militaires,

  • la recevabilité des demandes d’indemnisation des infirmités non rémunérées.

Bien que le Président se soit engagé à remédier à cette anomalie, l’ensemble des mesures ne sont pas automatiques et doivent faire l’objet d’une demande des bénéficiaires.
La majorité du public, ne maîtrisant pas la langue française orale et écrite, n’ engage pas de démarches.
Alors comment faire accéder à leurs droits des personnes âgées qui ne parlent pas notre langue ? Ma requête a été très simple : j'ai proposé que les foyers AMDOMA, qui hébergent les anciens combattants, effectuent une mission d'accès aux droits et s’investissent dans la transmission de l'information pour dé-cristalliser les pensions des anciens combattants.
Petite victoire, il y a des jours où l’on se sent utile.

C’est le sens de mon engagement.