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mercredi 24 octobre 2007

Dépêche AFP sur les recours de lundi

Immigration-armée-social-retraite
A Bordeaux, 60 "indigènes" demandent la revalorisation de leur pension

BORDEAUX, 24 oct 2007 (AFP) - Soixante anciens combattants "indigènes" des ex-colonies françaises ont déposé lundi un recours devant le tribunal administratif de Bordeaux pour obtenir la revalorisation de leur pension militaire, a-t-on appris mercredi auprès de la coordination "Décristalisation".
En juin, ces anciens combattants, majoritairement des Marocains, avaient déposé un dossier auprès des services de l'Etat à la Rochelle pour obtenir cette revalorisation dans le cadre de la législation de janvier 2007 dite de "décristalisation".
Selon Mouna Naji-Lecuq, à l'initiative de la coordination composée notamment de la Ligue des droits de l'Homme, de la Cimade et de l'institut de défense des étrangers du barreau de Bordeaux, "aucune réponse ne nous a été donnée depuis, ce qui laisse penser que la décristalisation ne s'applique qu'aux pensions militaires d'invalidité et aux retraites d'anciens combattants et laisse de côté les pensions militaires."
"Aujourd'hui, un ancien combattant indigène ayant servi quinze ans dans l'armée française touche (une pension militaire) de huit à dix fois inférieure à celle d'un ancien combattant français", s'est indigné la jeune femme. "Après l'émotion suscitée par le film Indigènes de Rachid Bouchareb, puis les propos du président Jacques Chirac, le grand public a cru que cette discrimination avait été réparée, or ce n'est toujours pas vrai", a poursuivi Mouna Naji-Lecuq. Selon les estimations de la coordination, en Gironde environ 180 anciens combattants sont concernés par ce problème de pension.
En mai dernier, le conseil régional d'Aquitaine avait accueilli 300 de ces anciens militaires de l'armée française pour une journée d'information. Une brochure rédigée par la coordination en langue arabe, sur les droits de ces personnes et éditée par le conseil régional d'Aquitaine va être distribuée dans les prochaines semaines, a indiqué à l'AFP la conseillère régionale déléguée à la politique de la Ville, Naïma Charaï.
hj/nc/abx