Le blog de Naïma Charaï
"Moins vous me donnerez d'espace, plus j'en aurai" Björk, extrait de la chanson Alarm Call
Mes activités au quotidien
- Conseillère régionale d'Aquitaine,
- Députée Suppléante de Noël Mamère et
- Membre du Parti Socialiste
lundi 22 octobre 2012
Communiqué de presse :Expérimentation des "salles de shoot" :
« une démarche pragmatique et courageuse »
Naïma Charaï, conseillère régionale d’Aquitaine déléguée aux Solidarités, à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations et vice-présidente de La Case* à Bordeaux, salue la volonté exprimée par la Ministre de la Santé, Marisol Touraine, d’expérimenter les « salles de shoot » en France avant fin 2012.
« Ces salles vont permettre aux usagers de drogues de consommer des produits dans de bonnes conditions d’hygiène. Cette offre doit bien sûr s’inscrire dans une démarche de soins et se faire sous la surveillance de personnels de santé. Considérées comme illégales en France, elles existent pourtant déjà dans de nombreux pays tels que la Suisse, l’Allemagne ou encore plus proche de nous, à Bilbao au pays basque. La Région avait d’ailleurs soutenu la création de cette salle à hauteur de 138.000 € (Feder transfrontalier) et avait débloqué 90.000 € à Médecins du Monde pour mettre en œuvre son plan d’actions contre les drogues. La Région Aquitaine soutiendra donc toute démarche équivalente sur l’agglomération bordelaise. »
« Nombreux sont les propos excessifs et fantasmés qui ont été tenus sur ce sujet. La proposition de la Ministre de la Santé est au contraire pragmatique et découle d’une stricte analyse de la situation. L’expérimentation des « salles de shoot » répond au nécessaire accompagnement des toxicomanes, elle ne signifie aucunement un arrêt de la prévention qui sera au contraire renforcée dans le cadre de la Loi de Santé Publique qui sera prochainement présentée »
« L’expérimentation des « salles de shoot » ne saurait également être considérée comme un signe de laxisme alors que la plus grande fermeté prévaudra toujours à l’égard des trafiquants et des réseaux mafieux. Cette expérimentation procède au contraire de la solidarité et de l’humanisme que l’Etat républicain se doit de mettre en œuvre envers certains de ses membres placés en situation de vulnérabilité que sont les usagers de drogues. »
* La case est un centre de soins pour usagers de drogues, situé à Bordeaux
vendredi 17 février 2012
Communiqué de presse: Contraception des jeunes : Si le rapport gouvernemental constate, la Région Aquitaine agit, avec le Pass Contraception
Naïma Charaï, conseillère régionale d’Aquitaine déléguée aux Solidarités, à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations, réagit au rapport gouvernemental publié hier sur la contraception des mineures, en soulignant que « si ce rapport pointe une réalité, il risque de ne pas s’accompagner de moyens suffisants, alors qu’en face des collectivités s’investissent déjà fortement dans ce domaine, comme la Région Aquitaine avec le Pass Contraception ».
Après une campagne de sensibilisation lancée en 2010, les élus régionaux ont entériné le 19 décembre 2011 la création du Pass Contraception, dans une Aquitaine qui est au 5ème rang national pour les grossesses non désirées, avec 13,1 IVG pour 1.000 femmes de 15 à 49 ans, en progression chez les mineures.
Doté de 184.000 € pour 2012, le Pass Contraception contient :
- Toutes les contraceptions y compris les non remboursées (intégrant le préservatif) : 3 mois de contraceptif renouvelable une fois,
- Deux visites médicales (première visite et visite de renouvellement/contrôle) chez le professionnel de santé,
- Les analyses en laboratoire,
- La contraception d’urgence (Norlévo) pour les 16-25 ans (une prescription).
En 2012, le Pass Contraception entrera dans sa phase expérimentale auprès de 19.000 jeunes dans 40 lieux dépositaires dans les territoires ruraux. Sont concernés les jeunes filles et garçons de 16 à 25 ans, en particulier les jeunes en situation de précarité de 18 à 25 ans (non pris en charge par les centres de planification et d'éducation familiale) et les jeunes de plus de 18 ans qui souhaitent garder l’anonymat.
« Le rapport remis à la secrétaire d’Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab va dans le bon sens en préconisant enfin une contraception gratuite et anonyme sous toutes ses formes, mais quand le gouvernement agira-t-il concrètement, et avec quels moyens ? La région est le bon échelon pour agir, et nous menons d’ores-et-déjà pas à pas le combat pour la contraception », ajoute Naïma Charaï.
Le Pass Contraception s’inscrit dans le cadre du Pacte Solidarité de la Région Aquitaine. Regroupant une quinzaine de dispositifs, ce dernier vise à étendre et approfondir la démarche de prévention en matière de santé, à structurer l’action régionale en faveur de l’égalité femmes-hommes et à renforcer l’engagement de la Région dans la lutte contre les discriminations.
Naïma Charaï, conseillère régionale d’Aquitaine déléguée aux Solidarités, à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations, réagit au rapport gouvernemental publié hier sur la contraception des mineures, en soulignant que « si ce rapport pointe une réalité, il risque de ne pas s’accompagner de moyens suffisants, alors qu’en face des collectivités s’investissent déjà fortement dans ce domaine, comme la Région Aquitaine avec le Pass Contraception ».
Après une campagne de sensibilisation lancée en 2010, les élus régionaux ont entériné le 19 décembre 2011 la création du Pass Contraception, dans une Aquitaine qui est au 5ème rang national pour les grossesses non désirées, avec 13,1 IVG pour 1.000 femmes de 15 à 49 ans, en progression chez les mineures.
Doté de 184.000 € pour 2012, le Pass Contraception contient :
- Toutes les contraceptions y compris les non remboursées (intégrant le préservatif) : 3 mois de contraceptif renouvelable une fois,
- Deux visites médicales (première visite et visite de renouvellement/contrôle) chez le professionnel de santé,
- Les analyses en laboratoire,
- La contraception d’urgence (Norlévo) pour les 16-25 ans (une prescription).
En 2012, le Pass Contraception entrera dans sa phase expérimentale auprès de 19.000 jeunes dans 40 lieux dépositaires dans les territoires ruraux. Sont concernés les jeunes filles et garçons de 16 à 25 ans, en particulier les jeunes en situation de précarité de 18 à 25 ans (non pris en charge par les centres de planification et d'éducation familiale) et les jeunes de plus de 18 ans qui souhaitent garder l’anonymat.
« Le rapport remis à la secrétaire d’Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab va dans le bon sens en préconisant enfin une contraception gratuite et anonyme sous toutes ses formes, mais quand le gouvernement agira-t-il concrètement, et avec quels moyens ? La région est le bon échelon pour agir, et nous menons d’ores-et-déjà pas à pas le combat pour la contraception », ajoute Naïma Charaï.
Le Pass Contraception s’inscrit dans le cadre du Pacte Solidarité de la Région Aquitaine. Regroupant une quinzaine de dispositifs, ce dernier vise à étendre et approfondir la démarche de prévention en matière de santé, à structurer l’action régionale en faveur de l’égalité femmes-hommes et à renforcer l’engagement de la Région dans la lutte contre les discriminations.
vendredi 20 mai 2011
L’intimidation par la plainte.
Une plainte a été déposée contre moi auprès du procureur de la République : une plainte pour entrave à la liberté de manifestation par l’association « Oui à la Vie » qui organise une « Marche pour la vie » le 21 mai dans les rues de Bordeaux.
L’avortement est un droit fondamental gagné de haute lutte en 1975, qui permet aux femmes, au même titre que l'accès à la contraception, de disposer librement de leur corps et de choisir. De 1975 à 2001, ce droit à disposer de son corps s’est amélioré grâce aux combats menés par les femmes :
Il semble qu’il soit nécessaire de rappeler les dates clés de la conquête du droit à l’avortement en France :
1975 : le droit à l’avortement, droit fondamental, est gagné de haute lutte (loi Veil). Il permettra désormais aux femmes, au même titre que l’accès à la contraception, de disposer librement de leur corps et de pouvoir choisir.
1982 : les femmes obtiennent le remboursement de l’avortement.
2001 : avec la loi Aubry, les femmes obtiennent l’allongement du délai de 10 à 12 semaines, la suppression de l’obligation de l’autorisation parentale pour les mineures, la suppression de l’entretien préalable obligatoire, et la possibilité de choisir la technique d’avortement.
Malheureusement, des freins pour l’accès à ce droit demeurent. D’abord sur le plan matériel, parce que la loi de 2001 n’a jamais été appliquée dans son intégralité, et qu’avec la loi HPST ("Hôpital, patients, santé, territoire") dite loi Bachelot, les établissements de santé ont été regroupés, ce qui a eu pour conséquence la fermeture d’hôpitaux de proximité, de maternités et de centres d’interruption volontaire de grossesse. Mais aussi sur le plan psychologique, avec l’organisation d’ « une marche pour la vie » comme celle organisée à Bordeaux par la structure « oui à la vie", réfractaire au droit à l’avortement. Toutes ces raisons entravent et perturbent une décision qu’une femme devrait prendre seule, sans influence aucune.
Pour réaffirmer que l’avortement est un droit et parce je ne céderai jamais à l’intimidation par la plainte d’un groupe qui souhaite remettre en cause le droit des femmes à l’avortement, je serai présente à la manifestation organisée par le collectif bordelais aux droits des femmes ce samedi 21 mai à 13 heures Place de la Comédie à Bordeaux. Aucune plainte ne pourra entamer ma détermination à défendre les droits des femmes : il est des causes pour lesquelles la crainte d’un procès n’est rien !
Une plainte a été déposée contre moi auprès du procureur de la République : une plainte pour entrave à la liberté de manifestation par l’association « Oui à la Vie » qui organise une « Marche pour la vie » le 21 mai dans les rues de Bordeaux.
L’avortement est un droit fondamental gagné de haute lutte en 1975, qui permet aux femmes, au même titre que l'accès à la contraception, de disposer librement de leur corps et de choisir. De 1975 à 2001, ce droit à disposer de son corps s’est amélioré grâce aux combats menés par les femmes :
Il semble qu’il soit nécessaire de rappeler les dates clés de la conquête du droit à l’avortement en France :
1975 : le droit à l’avortement, droit fondamental, est gagné de haute lutte (loi Veil). Il permettra désormais aux femmes, au même titre que l’accès à la contraception, de disposer librement de leur corps et de pouvoir choisir.
1982 : les femmes obtiennent le remboursement de l’avortement.
2001 : avec la loi Aubry, les femmes obtiennent l’allongement du délai de 10 à 12 semaines, la suppression de l’obligation de l’autorisation parentale pour les mineures, la suppression de l’entretien préalable obligatoire, et la possibilité de choisir la technique d’avortement.
Malheureusement, des freins pour l’accès à ce droit demeurent. D’abord sur le plan matériel, parce que la loi de 2001 n’a jamais été appliquée dans son intégralité, et qu’avec la loi HPST ("Hôpital, patients, santé, territoire") dite loi Bachelot, les établissements de santé ont été regroupés, ce qui a eu pour conséquence la fermeture d’hôpitaux de proximité, de maternités et de centres d’interruption volontaire de grossesse. Mais aussi sur le plan psychologique, avec l’organisation d’ « une marche pour la vie » comme celle organisée à Bordeaux par la structure « oui à la vie", réfractaire au droit à l’avortement. Toutes ces raisons entravent et perturbent une décision qu’une femme devrait prendre seule, sans influence aucune.
Pour réaffirmer que l’avortement est un droit et parce je ne céderai jamais à l’intimidation par la plainte d’un groupe qui souhaite remettre en cause le droit des femmes à l’avortement, je serai présente à la manifestation organisée par le collectif bordelais aux droits des femmes ce samedi 21 mai à 13 heures Place de la Comédie à Bordeaux. Aucune plainte ne pourra entamer ma détermination à défendre les droits des femmes : il est des causes pour lesquelles la crainte d’un procès n’est rien !
vendredi 29 avril 2011
CP - Le Maire de Bordeaux ouvre les portes d'une salle municipale à un ancien haut responsable du Front National
Alors que les idéologies non républicaines gagnent du terrain en France, Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde et Naïma CHARAI, Conseillère régionale, s’interrogent sur l’opportunité de la mise à disposition, le 3 mai, d’une salle municipale pour accueillir et donner tribune à une personnalité connue pour sa longue appartenance au Front National et pour ses prises de position en faveur de l’immigration zéro et la préférence nationale.
Il s’agit de Jean-Yves LE GALLOU, ancien député européen, Président de la Fondation Polémia, dirigeant d'un journal dit "de réinformation". Il répond à l’invitation d’une association ne faisant pas mystère de ses sympathies pour l’extrême droite.
Cette mise à disposition peut être interprétée comme un nouveau gage donné par le Maire à la droite bordelaise la plus radicale.
Au titre de Conseillère générale du canton Grand Parc- Jardin Public, Michèle DELAUNAY s’interroge particulièrement sur le choix de la salle du Grand Parc alors que ce quartier est au contraire un exemple de diversité culturelle et que l’enjeu du « vivre ensemble » doit y être chaque jour soutenu.
Alors que les idéologies non républicaines gagnent du terrain en France, Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde et Naïma CHARAI, Conseillère régionale, s’interrogent sur l’opportunité de la mise à disposition, le 3 mai, d’une salle municipale pour accueillir et donner tribune à une personnalité connue pour sa longue appartenance au Front National et pour ses prises de position en faveur de l’immigration zéro et la préférence nationale.
Il s’agit de Jean-Yves LE GALLOU, ancien député européen, Président de la Fondation Polémia, dirigeant d'un journal dit "de réinformation". Il répond à l’invitation d’une association ne faisant pas mystère de ses sympathies pour l’extrême droite.
Cette mise à disposition peut être interprétée comme un nouveau gage donné par le Maire à la droite bordelaise la plus radicale.
Au titre de Conseillère générale du canton Grand Parc- Jardin Public, Michèle DELAUNAY s’interroge particulièrement sur le choix de la salle du Grand Parc alors que ce quartier est au contraire un exemple de diversité culturelle et que l’enjeu du « vivre ensemble » doit y être chaque jour soutenu.
mardi 19 avril 2011
Visite de la zone d'attente pour les explusés de Bordeaux Mérignac - 20 avril 2011
Noël Mamère, Député-maire de Bègles et sa suppléante, Naïma Charaï, Conseillère régionale d’Aquitaine, visiteront demain, mercredi 20 avril, à 11h, la zone d’attente pour les migrants de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.
Ils ont été sollicités par l’Institut de Défense des Etrangers et le réseau Migreurop pour visiter cette zone, dont l’opacité de fonctionnement laisse planer des doutes sur les conditions de détention des étrangers avant leur expulsion. Les migrants ont-ils accès à une assistance juridique? Y’a-t-il eu des cas de violences policières, des tentatives de suicide ? Y’a-t-il un accès aux soins, un contrôle du juge pendant la durée d’enfermement… ?
Dans le but de répondre à ces questions et de faire un peu de lumière sur ces zones au fonctionnement obscur et méconnu, ils vous invitent donc à être présents demain, à l’aéroport de Mérignac, devant les bureaux de la Police aux Frontières (1er bâtiment de l’aéroport).
Noël Mamère, Député-maire de Bègles et sa suppléante, Naïma Charaï, Conseillère régionale d’Aquitaine, visiteront demain, mercredi 20 avril, à 11h, la zone d’attente pour les migrants de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.
Ils ont été sollicités par l’Institut de Défense des Etrangers et le réseau Migreurop pour visiter cette zone, dont l’opacité de fonctionnement laisse planer des doutes sur les conditions de détention des étrangers avant leur expulsion. Les migrants ont-ils accès à une assistance juridique? Y’a-t-il eu des cas de violences policières, des tentatives de suicide ? Y’a-t-il un accès aux soins, un contrôle du juge pendant la durée d’enfermement… ?
Dans le but de répondre à ces questions et de faire un peu de lumière sur ces zones au fonctionnement obscur et méconnu, ils vous invitent donc à être présents demain, à l’aéroport de Mérignac, devant les bureaux de la Police aux Frontières (1er bâtiment de l’aéroport).
dimanche 17 avril 2011
Débat sur la prostitution : les clients doivent être pénalisés car le corps ne doit pas être une marchandise !
En plein débat sur la proposition de loi de Roselyne Bachelot visant à pénaliser les clients de prostituées et après la tribune de Philippe Caubère (Libération du 14 avril 2011), je persiste à dire que cette proposition de loi constitue une avancée pour les droits des femmes : non, le corps n'est pas une marchandise.
Il y a quelques années, membre fondatrice et directrice de l’association I.P.P.O (Association de prévention et d’accès aux droits fondamentaux pour les personnes prostituées), je défendais la protection des femmes et des hommes en situation de prostitution et je m’interrogeais sur l’opportunité de pénaliser les clients de la prostitution.
J’avais hésité sur un tel procédé car je craignais que cette pénalisation allait provoquer un éloignement des lieux de prostitutions, et radicalement, de l’insécurité à l’encontre des personnes prostituées et rendre très difficile la tâche des travailleurs sociaux œuvrant auprès de ces publics.
Aujourd’hui, je considère que la priorité est de poursuivre et combattre les réseaux de proxénètes. C’est un préalable pour lutter contre le trafic des êtres humains, et pour cela, il faut consacrer davantage de moyens humains et financiers à l’OCRETH (Office Central de Répression de la Traite des Êtres Humains) pour réduire ce fléau.
Ensuite, et c’est là que la proposition de loi est opportune et juste. D’une part car nous devons aussi nous attaquer au deuxième acteur de la prostitution : le client. J’approuve donc cette proposition de loi qui est une avancée majeure pour leurs droits des femmes et pour la dignité.
mercredi 26 janvier 2011
Communiqué de presse de Noël Mamère, Député-maire de Bègles, Naïma Charaï, Conseillère régionale d’Aquitaine, et Uldrif Astié, avocat 26 janvier 2011
Régularisation pour Karim !
Comment oser affirmer qu’un jeune homosexuel ne court aucun danger au Maroc aujourd’hui? C’est nier la rigueur morale réaffirmée par le gouvernement marocain en 2009, qui prétend clairement empêcher et combattre des dérives comportementales telles que l’homosexualité !
On peut donc porter des œillères et considérer que les autorités marocaines ont véritablement évolué sur le plan des libertés individuelles ou on peut ouvrir les yeux et constater que ce pays ne respecte toujours pas les droits les plus fondamentaux pour les hommes, comme leur liberté sexuelle.
Nous, nous refusons de fermer les yeux sur la réalité et c’est pourquoi nous sommes très soucieux du sort du jeune Karim s’il est reconduit dans son pays d’origine. C’est à ce titre que nous avons choisi de défendre son dossier auprès de la Préfecture de Gironde, et c’est à ce titre que nous ne pouvons aujourd’hui nous satisfaire de la réponse qui a été faite par le Préfet.
En tant qu’élus d’une République qui s’est toujours prévalue de protéger et respecter les Droits de l’Homme, nous ne pouvons accepter le sort de Karim: son homosexualité représente indiscutablement un risque pour sa sécurité au Maroc et un pays comme le nôtre, dans lequel sont combattues les discriminations à caractère sexuel, ne peut cautionner les pratiques marocaines en renvoyant Karim là-bas.
Nous exigeons donc l’annulation de l’arrêté de reconduite à la frontière à l’encontre de Karim, et le réexamen de son dossier en vue d’une régularisation, seule garante de sa sécurité.
Régularisation pour Karim !
Comment oser affirmer qu’un jeune homosexuel ne court aucun danger au Maroc aujourd’hui? C’est nier la rigueur morale réaffirmée par le gouvernement marocain en 2009, qui prétend clairement empêcher et combattre des dérives comportementales telles que l’homosexualité !
On peut donc porter des œillères et considérer que les autorités marocaines ont véritablement évolué sur le plan des libertés individuelles ou on peut ouvrir les yeux et constater que ce pays ne respecte toujours pas les droits les plus fondamentaux pour les hommes, comme leur liberté sexuelle.
Nous, nous refusons de fermer les yeux sur la réalité et c’est pourquoi nous sommes très soucieux du sort du jeune Karim s’il est reconduit dans son pays d’origine. C’est à ce titre que nous avons choisi de défendre son dossier auprès de la Préfecture de Gironde, et c’est à ce titre que nous ne pouvons aujourd’hui nous satisfaire de la réponse qui a été faite par le Préfet.
En tant qu’élus d’une République qui s’est toujours prévalue de protéger et respecter les Droits de l’Homme, nous ne pouvons accepter le sort de Karim: son homosexualité représente indiscutablement un risque pour sa sécurité au Maroc et un pays comme le nôtre, dans lequel sont combattues les discriminations à caractère sexuel, ne peut cautionner les pratiques marocaines en renvoyant Karim là-bas.
Nous exigeons donc l’annulation de l’arrêté de reconduite à la frontière à l’encontre de Karim, et le réexamen de son dossier en vue d’une régularisation, seule garante de sa sécurité.
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